Tous les ans, c’est la même histoire et tous les ans, le même constat s’impose. Le petit carnaval d’hiver de Cassel n’est pas mais alors du tout petit.
2024 n’a pas dérogé à la règle et que cela soit sur le rythme du discole samedi après-midi, du réveil ou sous l’air du Reuzelied, les cassellois ont su rendre hommage aux traditions carnavalesques casseloises.
Tout a commencé donc en début d’après-midi lorsqu’une joyeuse troupe vêtue de strass et non de stress a démarré son défilé dans les rues sur des musiques mêlant carnaval et années 70.
Cette joyeuse bande a fait le bonheur dans les rues de Cassel avec un passage par la salle des fêtes où ils ont rejoint le bal enfantin qui s’y tenait avec l’habituel concours de déguisements et le traditionnel lancer de bonbons du haut du balcon de la mairie.
A 6h du matin le lendemain ont résonné les premiers roulements de tambour qui se sont dirigés vers la grande place pour un départ à 7h du matin heures tapantes pour aller réveiller les casseloises et casselois encore assoupis.
Menée de main de tambour major, Vincent a emmené une centaine de musiciens jusqu’au milieu de la matinée où les ont ensuite rejoints fifres, cuivres pour le défilé des Arlequins .
Arrive déjà 15h et le grand moment attendu où sa seigneurie Reuze Papa fait son entrée en scène accompagné de sa garde composée des grosses têtes, de Cassel.
Mention spéciale pour ce carnaval 2024 à Romain Dhulu et Louis Huyghe qui ont fait leurs premières danses et ritournelles sous les jupes de Reuze Papa .
Souhaitons leur bien d’autres sorties dans les prochaines années .
Qui dit carnaval d’hiver, dit rentrée du Reuze à 20 h et pourtant la magie fonctionne toujours . Les grosses têtes ont laissé place aux moulins et parapluies illuminés et s’en est partie pour la rentrée du géant accompagné de nombreuses personnes rue de Bergues, rue Notre Dame et Grand place. On retrouve toujours le même émerveillement quand Reuze Papa passe la porte de l’Ange ou quand les feux d’artifice saluent son passage près de la collégiale.
Merci à Marion Durier, Céline Desmis, Ludwig Bellynck, Marie-Pierre Bellynck, Thierry Salomé, Bruno Lobert, Ludovic Huyghe, Géants d’ici et d’ailleurs pour les photographies, vidéos.